Je boucle cette thématique en revenant au 2ème article, concernant ceux qui semblent mieux « réussir » que d’autres, commençons par nous demander ce que veut dire « réussir », le voulez-vous ? Car cette notion est bien différente d’une personne à l’autre.
Qu’est-ce « réussir », est-ce avoir toutes les possessions matérielles, avoir la notoriété, exprimer son savoir etc… ? Et si « réussir » était tout simplement se sentir à sa place, exactement dans notre destinée avec tout ce qu’elle comporte comme difficultés et comme joies. Faire ce que nous avons à faire, comprendre ce que nous avons à comprendre. S’aimer tels que nous sommes, cela éviterait bien des violences.
Et si la violence contre laquelle nous nous insurgeons, n’était finalement que l’expression extérieure de notre propre guerre intérieure, de notre violence, de nos pensées contre nous-mêmes, de notre culpabilité et de l’avalanche de reproches que nous entretenons envers nous-mêmes.
Toute cette violence contenue, émane énergétiquement de nous et pourrait être la cause de toutes ces violences répétées, dans les familles, dans les villes, dans les pays et par le monde. Nous vivons depuis des millions d’années sous ce mode, ne serait-il pas temps de changer notre regard sur nous-mêmes et sur le monde qui nous entoure ? Dans les articles sur le climat et le cerveau, (« le climat, quelle solution nouvelle » ainsi que « La jeunesse sera-t-elle notre planche de salut » - Collection 6. « Le bug humain, tout n’est pas perdu » - Collection 7) je faisais un parallèle entre la méditation et l’accès qu’elle donne pour vivre un apaisement intérieur, des prises de conscience de soi. Elle pourrait être une amorce, un pas vers un changement intérieur et donc un changement de société.
Les classes scolaires « témoins » qui utilisent ces techniques de méditation de Pleine Conscience ont constaté une différence de comportement chez les enfants. La méditation de Pleine Conscience permet de s’accepter, au final de s’aimer et d’aimer les autres. Les enfants sont plus calmes, plus studieux, plus joyeux, plus enclin à l’empathie. Et si les adultes s’y mettaient aussi ? Seraient-ils moins doués que leurs enfants ?
Avant de s’aimer, il va falloir découvrir les raisons de nos souffrances, retrouver nos rêves d’enfant. Cela demande d’y mettre de l’énergie et de se consacrer à cette tâche pour parvenir à la réalisation de ces rêves. Devenir soi-même ! Il faudra aller chercher les croyances qui nous empêchent d’être nous-mêmes, lorsqu’elles sont des entraves à notre épanouissement. Les souffrances qui nous collent à la peau et qui nous bloquent. C’est effectivement un long chemin. Un chemin de responsabilités, d’introspection, de rigueur et certainement pas uniquement de talent et de réussite tels que nous l’entendons actuellement.
Le talent ne suffit pas pour être heureux et se sentir bien dans sa peau et dans sa vie. Le talent, et nous en avons tous, est à découvrir en soi. Il est à découvrir pour le développer et vivre la vie choisie par notre âme et non par la société.
C’est se prendre en main, sortir du statut de victime, et entrer dans celui de responsable. Être responsable s’avère difficile, car il ne sera plus possible d’accuser les parents, les autres, la société… de notre mal-être. C’est prendre la décision de devenir adulte et prendre sa vie en main. Cette démarche n’est pas si simple.
- Elle demande du courage.
- Elle demande, parfois, de remettre en question ce que nous croyons, les fondements de notre être, ce qui nous a été inculqué etc…
- Elle demande la force de reconnaître que tout ne va pas si bien en soi.
- Elle demande d’avoir de l’humilité, de reconnaître que nous sommes imparfaits, car humains, mais dignes d’être aimés néanmoins.
C’est cette humilité, qui permet de prendre le téléphone pour un premier rendez-vous, que ce soit pour une séance de psychothérapie, de thérapie corporelle ou de thérapie par des soins énergétiques sur les corps subtils. Cette démarche, personne ne la ferait si, à la clef, il n’y avait pas la sérénité, la joie de s’être réalisé, d’être bien avec soi-même. La joie d’être, tout aussi bien avec « l’autre » que sans « l’autre » (Si ce sujet vous intéresse, je vous propose l’article « Le masque un indice de révolution, d’évolution ? - Collection 12).
Atteindre ses objectifs et ses rêves c’est, faire ce que nous sommes venus faire sur terre, être qui nous sommes et vivre en parfait accord avec nous-mêmes sans avoir besoin d’écraser l’autre pour se donner l’illusion d’exister. Croître ce n’est pas seulement grandir en hauteur, c’est grandir en profondeur. Il n’y a nulle part où aller, si ce n’est en soi.
© Alice Duruz - 2021