Puisque que le propos est de se développer, la première étape sera donc de définir qui l’on est. Prendre conscience de soi, de nos limites, de nos forces, de nos peurs, de nos comportements, de nos souhaits, de nos désirs, de notre histoire personnelle, de notre histoire transgénérationnelle, de notre émanation énergétique… C’est uniquement grâce à cette connaissance et à cette conscience de soi qu’il sera possible de développer ce que nous souhaitons développer et d’alléger nos vies de leurs fardeaux, des habitudes toxiques et des rencontres pesantes. Nous devenons ainsi le jardinier de notre jardin secret ! A nous les mauvaises herbes arrachées et les nouvelles plantations. A long terme, notre jardin intérieur devient luxuriant et colle à notre image.
Développement personnel. Puisqu’il est personnel, il s’agit de quelque chose d’intime, de notre équilibre intérieur, de notre besoin de vivre dans un équilibre physique, psychique, énergétique. Découvrir nos rêves, atteindre nos objectifs pour atteindre ce fameux équilibre ! Il est donc possible de chercher la paix intérieure pour vivre ses rêves, ou vivre ses rêves pour trouver la paix intérieure. Dans tous les cas, l’enjeu est de croire en soi, en sa capacité à atteindre son objectif, sa force et sa foi. La foi en soi, la foi en la vie.
Lorsque nous observons les situations de l’extérieur, certaines personnes semblent être plus chanceuses que d’autres dans ce domaine. Elles obtiennent des « réussites » et des résultats dans leur vie privée et professionnelle qui nous paraissent exceptionnels. La plupart du temps, ils sont accompagnés d’efforts et de travail hors du commun. Le bénéfice de tout ce travail ? Un apport de joie et la sensation d’être Maître de sa vie, de ses choix, de ses réussites comme de ses échecs.
Mais ne nous y trompons pas, car seule la personne concernée sait si sa réussite, est vraiment un choix personnel ou s’il est la réponse à une injonction, même silencieuse, de son histoire familiale. La joie intérieure ressentie est la réponse à la question. Si elle éprouve de la joie dans tout ce qu’elle réalise, c’est qu’elle est à sa place. Aussi, pour tout observateur il sera impossible de le savoir. Seule la personne concernée le sait. Ce regard lucide permet de quitter toute envie de juger et de se comparer. Au final, nous ne savons jamais exactement ce que vit l’autre. Nous envions parfois des vies bien tristes, lorsque le vernis de surface est enlevé.
La joie, dont je parle, ne sous-entend nullement qu’il n’y ait plus d’épreuves, de difficultés, d’imprévus ! Mettre de la joie, c’est se sentir assez fort pour vivre n’importe quelle situation sans peur. C’est se sentir assez confiant pour être maître de ses choix. C’est ressentir plus de bénéfices à être responsable de sa vie que victime de celle-ci. C’est ressentir plus de joie à atteindre l’objectif fixé qu’à rester au repos.
Cependant, cette attitude, conquérante de son propre univers, n’est pas si simple et demande des outils et des forces au départ. Aussi, quels que soient nos choix, notre envie ou non de faire un chemin de conscience de soi, il n’y a aucune raison de se juger ou de juger les autres…
Parfois, nous souhaiterions être plus entreprenants et nous n’y arrivons pas. Nous voudrions mettre toute notre énergie à atteindre un objectif mais nous manquons de capacité de travail, de force, de rigueur… Le développement personnel permet certainement, d’apprendre à se connaître, à avoir conscience de soi et, de ce fait, de s’accepter totalement pour sortir définitivement des jugements et des comparaisons qui entretiennent les souffrances.
Aussi, plutôt que de juger les autres et soi-même, les vraies questions à se poser seraient :
- Si ma vie ne me plaît pas qu’ai-je fait pour la changer ?
- Comment ai-je travaillé pour que cela change en moi et autour de moi ?
- Quelle énergie, quels moyens financiers ai-je accepté d’investir sur moi pour aller mieux ?
- Si je ne l’ai pas fait, est-ce parce que je n’en ai pas la force, le courage ?
- Ai-je la sensation que je n’ai pas les « compétences » psychiques, physiques, émotionnelles pour faire face à ce que je pourrais découvrir de moi ?
- Ai-je peur de changer ?
- Ai-je envie de continuer à me plaindre et avoir la sensation que tout n’est que désastre dans ma vie ?
- Si je vais mal, est-ce que vouloir aller bien pourrait empirer la situation ?
- Quel est le risque si de toute manière je suis malheureux ?
- Qu’est-ce qui m’empêche de faire des pas, est-ce une question de finance ?
- N’ai-je pas assez d’estime pour moi, pour investir de l’argent pour ma personne, pour mon épanouissement ?
Tout ceci pour dire que c’est extrêmement courageux de vouloir sortir des habitudes toxiques qui n’amènent aucune joie dans notre vie. Cependant, chacun fait au mieux. Tout est une question de moment. C’est souvent un trop plein de souffrances qui donne l’impulsion à la démarche... pour une marche au long court, sans caillou et, sans douleur.
C’est la plupart du temps accompagnée par des thérapies que cette démarche se fait. Les prises de conscience libératrices permettent de « déblayer » notre paysage intérieur et d’y trouver des forces insoupçonnées… des pépites ! Ces thérapies sont diverses, à chacun de trouver la sienne, c’est une question de techniques et de rencontres. Elles se font soit de manière verbale, soit par des soins sur le corps physique, soit par des soins énergétiques sur les corps subtils, soit par des ateliers de Consciences de Soi etc... Le but étant toujours d’aller à la rencontre de soi. De se connaître pour se développer, s’accepter, s’aimer et cesser d’attirer les personnes et les situations douloureuses. (Je vous propose la lecture de l’article « Sommes-nous piégés par notre destin, dans notre vie, par nos énergies ? » - Collection 11. Il explique comment nous sommes émetteurs de ce qui nous arrive)
Les soins énergétiques sur les corps subtils permettent, grâce à des prises de conscience, de débloquer des situations. Ils sont une thérapie en soi, mais peuvent également être un complément à d’autres approches thérapeutiques.
© Alice Duruz - 2021