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Entre la peur d’être seul et la peur de l’autre, mon cœur balance !

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Je me réjouis de poursuivre ce dialogue, il ne tient qu’à vous que ce soit un dialogue ! N’hésitez pas à m’écrire, actuellement je peux encore vous répondre mais peut-être un jour n’y arriverais-je plus, par manque de temps ! J’aime le dialogue, les ponts, la communication. Les contradictions ne me dérangent pas, pourvu qu’elles soient argumentées. Pourvu qu’elles nous mettent en lien, et non en séparation, pourvu qu’elles nous permettent d’observer notre tolérance ! Où est notre égo et notre seuil de tolérance ? Nous voulons tous être acceptés comme nous sommes, mais sommes-nous capables d’accepter l’autre comme il est ? L’autre, celui qui n’arrive pas à comprendre notre point de vue ? Sommes-nous capables de l’aimer dans sa différence ? Au final, même la pire des personnes à nos yeux ne parle que d’Amour, du manque d’amour, du besoin d’amour, de la peur de l’amour, de la peur de ne pas être à la hauteur pour être digne d’être aimée, du besoin d’avoir du pouvoir pour être valorisée, être aimée…

Et si nous commencions par admettre que nous avons tous, plus ou moins consciemment, peur de ne pas être aimés ? Et si c’était cette peur qui mène le Monde, dirige le Monde et fait faire les pires absurdités ! Cette peur met en compétition des Être humains depuis la nuit des temps. Dès le plus jeune âge, elle est le fondement de nos sociétés, à l’école, dans la fratrie, dans la famille. Cette peur fondamentale, peur de ne pas être aimé, d’être rejeté et d’être abandonné. Nous vivons avec cette peur, plus ou moins présente, plus ou moins consciente, depuis des temps immémoriaux, depuis l’époque des cavernes. A cette époque, le rejet était synonyme de mort. Un être exclu du clan, se retrouvant seul, était certain de mourir. (voir le bug humain)

Avons-nous quitté ce rivage de la peur, de la solitude, du rejet ? Synonyme de mort ? Cette peur archaïque, celle de se retrouver seul, hors du clan, est actuellement augmentée par la peur d’un virus. Avec la peur du virus, vient la peur de l’autre. Nous sommes face à une situation sans issue, à une contradiction. Une peur archaïque, celle d’être seul, qui réveille une angoisse de mort, et une peur d’être avec l’autre, celui qui pourrait transmettre un virus « mortel ». Dans la situation actuelle, avec ou sans l’autre, la peur est en éveil !

Quelle que soit la posture choisie, avec ou sans l’autre, la peur est au centre du sujet. C’est une émotion, qui ne peut être apaisée que de manière rationnelle. Pour ne plus avoir peur de l’autre et retrouver notre humanité, mais également pour ne plus avoir peur d’être seul et de « mourir », une issue existe :

  • La Conscience de Soi,
  • La conscience de notre capacité à nous défendre,
  • La conscience de notre immunité,
  • La conscience de notre capacité à rester seul, à ne pas dépendre de l’autre,
  • La conscience de notre capacité à être bien et en équilibre avec ou sans l’autre.

Nous sommes face à une double peur qui est contradictoire et sans issue, si nous ne mettons pas de la conscience et de la force intérieure dans notre vie. C’est l’occasion de se poser des questions et de se positionner en toute conscience. C’est l’occasion de poursuivre un chemin d’introspection ou de le commencer avec l’aide d’une psychothérapie ou à l’aide d’une thérapie, quelle qu’elle soit. C’est l’occasion de se libérer des peurs et des angoisses que ces derniers mois de crise ont fait surgir. (Atelier Conscience de Soi)

Le masque est un élément parmi tant d’autres qui vient nous parler de nous, de nos peurs. Avons-nous peur de véhiculer le virus ou peur des représailles si nous ne portons pas le masque en milieu urbain ? Avons-nous peur d’être responsable de la maladie de l’autre ? Sommes-nous tous convaincus de l’utilité du port du masque ? Actuellement, même si l’utilité du port du masque en ville est un questionnement, tout le monde le porte.

Que se passe-t-il ? Comment en sommes-nous arrivés à nous sentir responsables de la santé de l’autre ? Comment en sommes-nous arrivés à croire que nous sommes responsables si l’autre tombe malade, s’il meurt. Aurions-nous un tel pouvoir de vie et de mort sur l’autre, au point d’être responsable de lui ? C’est une chape de culpabilité énorme avec laquelle il est difficile de vivre.
Ne sommes-nous pas responsables d’abord de nous-mêmes ? Responsables de notre état de santé, de notre immunité, de notre alimentation, de nos pensées, de notre attitude, de nos joies et de nos peurs etc… Notre responsabilité et la conscience de notre mode de fonctionnement est notre plus grande source de force et notre protection. Nous oublions que nous sommes des êtres pensants, des êtres adultes et responsables. Responsables de nous-mêmes et qu’il est impossible de nous faire porter la responsabilité de la santé de l’autre. Être responsable de nos actes et en assumer les conséquences, n’est-ce pas ce que l’on apprend à nos enfants ? N’est-ce pas le fondement d’une société ?
Être responsables sous-entend que nos pensées ont des conséquences, que nos actes ont des conséquences … Et le manque d’hygiène a de lourdes conséquences !

Effectivement, être responsables, c’est s’approcher des personnes vulnérables, avec un masque propre ! Cependant, mettons-nous en danger de mort toutes les personnes que nous côtoyons ? Dans la mesure où chacun fait un effort pour augmenter ses propres ressources et ses propres défenses, il serait plus facile de déterminer les personnes à réels risques. Chacun ne pourrait-il pas se déterminer par rapport à ses propres sensations, par rapport à sa santé, à son degré de risque ? Tout n’est que protection imposée, certes il s’agit certainement d’une envie de bien faire, mais cette attitude ne met-elle pas les adultes que nous sommes dans une posture infantile ? En tant qu’adultes ne serions-nous pas capables de savoir à quel moment, avec qui nous devrions être attentifs ?
Je ne sais pas ce qui est juste ou faut dans cette proposition. Je constate simplement que la réponse politique, souvent critiquée, répond à une attitude générale infantile du monde des adultes… Un monde qui attend "tout" de l’État. Un monde que nous avons donc mis en place nous-mêmes. 

Nous avons voulu tout contrôler mais nous oublions que, chaque année, il y a 31% de morts par maladies cardiovasculaires au niveau mondial (voir ci-dessous les chiffres de 2015 de l’OMS). Ce virus, contre lequel nous nous protégeons tant, avec ou sans confinement, est loin de ces 31% de mortalité, heureusement !

On est en droit de se demander si ces chiffres, concernant la mortalité par maladies cardiovasculaires, qui datent de 2015, n’ont pas explosé en 2020 avec l’augmentation des angoisses, du stress, du manque de mouvement et d’oxygène (surtout dans les pays où le confinement est très strict), ainsi que par le choix, faits par de nombreux patients, de reporter des consultations médicales par peur d’être contaminés.

2'710’000 millions de morts par le coronavirus au niveau mondial.
17'500’000 millions de morts par maladies cardiovasculaire au niveau mondial.

Les chiffres concernant le coronavirus sont également des chiffres officiels publiés sur le site de l’OMS pour une année, du 16 mars 2020 au 16 mars 2021. Ce lien sur la source se trouve également au bas de l’article.

Ce sont les chiffres officiels de l’OMS de 2015 publiés sur le site de l’OMS dans un article du 17 mai 2017 sur les maladies cardiovasculaires (1ère cause de mortalité dans le monde). Le lien sur la source se trouve au bas de l’article.

Évidemment, on pourrait imaginer que, sans confinement, le nombre de morts aurait été plus élevé, qui peut le dire ? Je n’ai pas les compétences pour étudier les courbes et les chiffres, mais je m’interroge sur le taux de mortalité assez bas en Afrique… Quels ont été les choix de ce continent ? Les populations ont-elles été confinées ? Vivent-elles dans des sociétés moins aseptisées que l’Europe ? Et de ce fait, ont-elles une meilleure immunité pour faire face à tous les virus ?

Les chiffres sur le site de L’OMS (concernant le coronavirus) étant mis à jour régulièrement, si vous y allez après le 16 mars 2021, il est probable que le nombre de morts aura augmenté.

Cependant, pour une étude comparative, il est important de mettre en parallèle des chiffres pris sur un même laps de temps, soit ici sur une année.

Qui se préoccupe de ce qui provoque cette mortalité par maladies cardio-vasculaires ? Quelles sont les mesures prises pour arrêter la "mal bouffe", le trop sucré, le trop gras, les plats cuisinés industriels, le stress à tout niveau, le cholestérol trop élevé ?? Qui se préoccupe de ce problème de santé qui vient nous parler d’un manque d’équilibre alimentaire, relationnel, d’un comportement souvent émotionnellement perturbé, de compensations et des addictions de toute sortes. Du stress croissant qui commence déjà à l’école dès les petites classes enfantines !

Sommes-nous indifférents à cette mortalité parce qu’elle ne nous met pas en danger ? Parce que ces maladies ne sont pas contagieuses ?

Si cela en est la raison, il est bien triste de constater que nous ne pensons qu’à protéger notre "petite personne". Que nous continuons, au fil des siècles, à entretenir l’égoïsme, et que nous ne savons réagir et faire cause commune que lorsque notre "personne" se sent en danger… Triste constat que celui-ci. Et dans un même temps, merveilleux constat ! En effet, merveilleux constat, s’il est un début de prise de conscience ! Car seul la prise de conscience de nos modes de fonctionnement personnel et de société permet une réflexion et le début d’un changement.

Je parle souvent de responsabilité, prendre ses responsabilités, ce n’est pas chercher à s’attribuer une faute !!! ou à l’attribuer à d’autres.
Ce n’est pas chercher un coupable, c’est comprendre ce qui a amené à vivre la situation dans laquelle nous sommes.
A plus grande échelle, comprendre la situation actuelle.

  • Comprendre, c’est le premier pas vers la prise de conscience de Soi, de nos modes de fonctionnement personnels et au niveau sociétal.
  • Comprendre, c’est déjà voir le problème, ensuite se mettre autour d’une table pour trouver les solutions ensemble et non pas les uns contre les autres et sans débat.

Cela sous-entend, que nous cherchions tous à comprendre. Cela suppose que nous acceptions tous notre part de responsabilité dans ce qui nous arrive, c’est alors qu’avec cette conviction, nous aurons le pouvoir de contribuer au changement. Devenir responsables, donne un immense pouvoir intérieur et la sensation de vivre, et non pas subir la vie. Cela pourrait nous fédérer plutôt que de nous opposer ! 

© Alice Duruz - 2021

Source :

Chiffres de l’OMS : mortalité due au Covid-19
WHO Coronavirus (COVID-19) Dashboard | WHO Coronavirus Disease (COVID-19) Dashboard

Chiffres de l’OMS : mortalité due aux maladies cardio-vasculaires
Maladies cardiovasculaires (who.int)

Nous nous construisons, à travers le regard de l’autre, l’autre est notre port d’attache. Depuis la préhistoire, il est notre survie, notre moteur. Que se passe-t-il quand l’autre qui devrait être le soutien devient le danger ? Observons nos mécanismes pour sortir de nos peurs par la prise de Conscience de Soi.
Nous nous construisons, à travers le regard de l’autre, l’autre est notre port d’attache. Depuis la préhistoire, il est notre survie, notre moteur. Que se passe-t-il quand l’autre qui devrait être le soutien devient le danger ? Observons nos mécanismes pour sortir de nos peurs par la prise de Conscience de Soi.

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© Alice Duruz - 2020

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